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Réussir au collège

MÉTHODE & ORGANISATION AU COLLÈGE

  • DIAGNOSTIC : Faire son sac, ce qui reste toujours dans le sac, faire ses devoirs, comment travailler en classe

Savoir tenir mon cahier de texte ou agenda

Préparer soigneusement mon cartable avec un 2e emploi du temps sur son bureau                                           Bien m’organiser dans mon espace de travail

  • DIAGNOSTIC : s’évaluer de 1 à 4

Comment travailler, progresser et réussir au collège ?

Tableau de synthèse 

En classeA la maison
 

 

Être présent le plus possible

Avoir son matériel (trousses, cahiers, livres)

Écouter, être concentré

Participer : répondre aux questions du professeur, poser des questions aux professeurs

Demander de l’aide, des conseils

Être solidaire avec ses camarades

Être organisé, méthodique

 

 

 

Se coucher tôt (21h00)

Faire ses devoirs en avance

Revoir la tenue de ses cahiers

Revoir ses leçons tous les soirs

Bien manger (petit déjeuné très important)

Bien dormir (sans tablette ni Smartphone)

Avoir un espace de travail personnel

Être organisé, méthodique (2 emploi du temps)

L’oral

Grille d’évaluation pour l’oral

ap-6e-expression-orale-grille-eleve

Prendre des notes en classe

Pourquoi apprendre à prendre des notes ?

En moyenne nous retenons :

  • 20% de ce que nous entendons ;
  • 40% de ce que nous voyons ;
  • 60% de ce que nous entendons et voyons en même temps (audio visuel…) ;
  • 80% de ce que nous faisons (parole, écriture…).

La prise de notes est donc la clé de la mémorisation !

La prise de notes dans le fond : être attentif, écouter, entendre, comprendre !

4 conseils avant la prise de notes

  • N’oubliez pas que vous écrivez pour vous, vous avez donc une grande liberté dans votre prise de notes.
  • Il faut impérativement pouvoir vous relire après votre prise de notes. Il ne s’agit pas de réécrire vos notes après la journée, imaginez si vous deviez faire cela dans toutes les matières.
  • Il faut aussi que vos notes vous conviennent, que vous ayez envie de les relire. Attention donc à la forme.
  • Enfin, vos notes vous serviront ensuite à faire vos fiches de révisions notamment en histoire-géographie, c’est donc une première étape dans votre apprentissage.

La prise de notes

Avant d’écrire, il faut écouter, entendre et comprendre ce qui est dit par le professeur. Si on écoute sans entendre on ne comprend pas ce qui est dit. Si on ne comprend pas il est difficile de savoir ce qui doit être noté et de quelle manière.

Prendre des notes, c’est retenir l’essentiel d’un cours ou d’un exposé, ce n’est pas obligatoirement écrire tout ce qui est dit.

Comment repérer ce qui est important de ce qui l’est moins ?

Prendre en notes les idées, laisser de côté les exemples, sauf s’ils sont susceptibles d’éclairer le cours.

Si cela va trop vite ne vous découragez pas. Le pire c’est de s’arrêter complètement. Laissez un espace vide si vous êtes perdu et reprenez quand vous entendez et comprenez de nouveau.

Quand le professeur répète un fait il faut comprendre que c’est très important.

Profitez du temps laissé par les exemples ou les répétitions pour améliorer votre prise de notes (souligner, surligner, réécrire un mot, encadrer un mot….).

La prise de notes dans la forme

Principaux procédés utilisés

  • Reformulation et omission de mots :

Il ne faut pas chercher à reproduire une phrase telle quelle à l’écrit. On peut dans sa tête la résumer, puis la noter en supprimant les détails non indispensables (adjectifs descriptifs, certaines relatives, compléments circ…) et en adoptant un style télégraphique (transformation des groupes verbaux en groupes nominaux).

– Exemple : réduction de la première phrase : «pas réécrire phrase entière.»

  • Omission de lettres dans un mot :

– Suppression de OU.

Nous : ns / vous : vs / pour : pr / vouloir : vloir / pouvoir : pvoir / souligner : sligner /

tout : tt / jour : jr / toujours : tjrs.

– Suppression des sons nasalisés : ON – AN – EN.

Avant : avt / dont : dt / donc : dc / comme : co / comment : co / sans : ss / sont : st /

font : ft / temps : tps / long : lg / longtemps : lgtps .

  • Omission de toutes les voyelles (et parfois de quelques consonnes) d’un mot :

Même : m / développement : dvlpt / problème : pb / rendez-vous : r.d.v. /

gouvernement : gvt / mouvement : mvt / nombreux : nbx / nouveau : nv / parce que :

pcq / parfois : pfs / quelqu’un : qqn / quelque : qq / quelque chose : qqch.

Utilisez ce que savez faire pour les SMS !

  • Utilisation de quelques symboles :

“Et” : & / “un, une” : 1 / “paragraphe” : § / ” travail” : W / “mort” : † / “plus” : + /

“moins” : – / “venir de, avoir pour origine, pour cause” : < / “avoir pour conséquence,

entraîner” : > / être : = / “Dieu” : le delta grec / “homme, femme” : les symboles utilisés en biologie / “aucun, rien, absent, ne pas” : ø (ensemble vide) / Le double slash (//) pour “parallèlement à, par rapport à”…

Prendre des notes en structurant son cours.

En principe le professeur donne précisément son plan. Il faut obligatoirement structurer vos notes en suivant son plan. Vous pouvez décaler les titres et les différentes parties vers la droite du cahier pour que le plan ressorte. Utilisez des couleurs si vous ne manquez pas de temps, soulignez, encadrez, créez des alinéas. Vous pouvez parfois construire des minis cartes mentales, des liens logiques.

Les abréviations et les symboles.

Pour noter vite, il ne faut pas nécessairement rédiger. Vous pouvez écrire sans les articles, utiliser les verbes à l’infinitif et surtout recourir aux abréviations. Ecrire un mot qui revient souvent c’est gagner du temps. L’essentiel reste que vous devez toujours comprendre ce que vous écrivez, que vous puissiez vous relire et que cela ait du sens. Surtout n’essayez pas d’écrire les mots en entier, c’est une perte de temps. Quand vous avez choisi une abréviation, vous devez vous y tenir, au risque de ne plus vous y retrouver.

Après les cours, complétez les notes

N’attendez pas une semaine avant de relire vos notes, au risque de ne plus rien y comprendre. Ce qui vous semblait clair en classe, peut ne plus l’être quelques jours plus tard, lorsque vous aurez oublié le contexte dans lequel les propos ont été énoncés. Donc, chaque soir, prenez le temps de relire vos notes, de les mettre au propre le cas échant : soulignez, surlignez, encadrer, complétez…

Relire ses notes le soir même, c’est les retenir pour une semaine.

Relire ces mêmes notes une semaine après, c’est les retenir pour un mois.

Relire ces mêmes notes un mois après, c’est les retenir pour 3 mois !

S’entraîner à la prise de note !

Plus vous prenez de notes et plus c’est facile. En classe de 3e, pour vous entraînez vous pouvez écouter les cours mp3 sur histographie en essayant de prendre des notes. Pour le lycée  podcaster une émission de radio, écoutez-là tranquillement à la maison en essayant de prendre des notes.

Des exemples d’abréviations et de symboles que vous compléterez avec vos propres repères !

somme
Øabsence
différent
=équivaut à, égale
à peu près, environ
>supérieur à, l’emporte sur
<inférieur à
appartient à
p/rpar rapport à
+s’ajoute à
±plus ou moins, environ
féminin
masculin
etc.
Δvariation
xmultiplié
/!\attention
/divisé par
en augmentation
en baisse
FFrance
frfrançais
1GMPremière Guerre mondiale
2GMDeuxième Guerre mondiale
warguerre
pdtprésident
ObObama
popolitique
écoEconomique

Le sketchnoting

Les Sketchnotes (ou sketchnoting ou le sketchnote, appelé aussi Doodle ou Doodling), est une méthode de prise de notes mêlant l’écrit et le dessin.

Le sketchnoting fait partie des différentes techniques dites de « Facilitation graphique » comme le scribing (ou graphic recording), le mindmapping, etc. C’est aussi pratiquer un autre langage en histoire-géographie pour apprendre et comprendre autrement.

Le Sketchnoting est donc une manière visuelle de prendre des notes, de transformer un cours, un corpus de documents pour les apprendre. C’est un outil de pensée et de compréhension visuelles.

Les points forts du sketchnoting :

  • transformer des informations linéaires et écrites (textes, mots) en images, en graphiques et en schémas.
  • avoir une vue d’ensemble des données
  • synthétiser
  • mémoriser et comprendre au fur et à mesure de la réalisation
  • facilité la compréhension par un visuel
  • une représentation agréable, colorée et plaisante des informations à apprendre et à réviser

Comment réussir son Sketchnoting ?

Utiliser son cahier en format paysage en choisissant deux pages ou bien une feuille blanche A3 (c’est mieux).

Mélanger les stylos, les crayons et les feutres. Ne jamais coller un document imprimé, ce n’est pas l’esprit du sketchnoting où tout est réalisé à la main !

Nul besoin d’être doué en dessin : utilisez des pictogrammes, des conteneurs, des titres et typographies, de l’illustration et des diagrammes simples, des séparateurs, des puces, des ombrages, soyez créatif.

Comme pour la carte mentale introduisez du sens entre les informations, de la logique à l’aide de flèches.

Les sketchnotes doivent respecter un bon équilibre entre le texte, les dessins et les liens logiques.

  • Le texte

Il ne s’agit pas d’écrire le texte de manière habituelle mais de mettre en valeur les mots clés pour les distinguer des autres et établir une hiérarchie dans les notions.

La manière dont sont écrits les mots doivent avoir un lien avec leur signification (par exemple, la notion de taille représentée par un mot écrit en petit ou en énorme).

Il est important d’utiliser ses propres mots pour synthétiser une notion.

  • Les dessins

Le dessin aide à marquer l’importance d’un mot ou d’une idée, le dessin peut simplement attirer l’œil, le dessin peut remplacer un paragraphe entier.

  • Les liens logiques

Textes et dessins doivent s’articuler avec des liens logiques, des flèches. Pensez à bien utiliser l’ensemble de la page.


L’écrit 

Construire un développement en histoire-géographie

Pour que votre développement soit construit, c’est-à-dire ordonnée selon des faits, le temps, l’espace, une logique… le plus sûr est d’apprendre à utiliser  une introduction, un développement divisé en petits paragraphes selon le sujet et une conclusion. L’introduction doit répondre à 2 objectifs :

  • clarifier le sujet en définissant les mots clés,
  • poser le sujet (peut se faire sous forme interrogative),
  • présenter son plan

La conclusion répond au sujet posé et peut élargir le propos. (ex : sujet, l’Allemagne nazie, un régime raciste et totalitaire (1933-1939)) Ex : L’Allemagne nazie est une dictature mais c’est également un régime totalitaire, antisémite et raciste. Après s’être préparée à la guerre entre 1933 et 1939, elle entraîne une grande partie de l’Europe dans la Seconde Guerre mondiale.

Méthode à suivre que chacun adaptera en fonction de ses compétences.

Au brouillon

  • Lire le sujet et souligner les mots clés qu’il faudra définir.
  • Chercher un plan approprié au sujet
  • Faire une colonne pour chaque partie du développement et y

noter les idées (mots clés, dates, personnages, lieux…)

  • Rédiger l’introduction.

Au propre, sur la copie

  • Recopier l’introduction.
  • Rédiger le développement en reprenant dans l’ordre le contenu de chaque colonne. Il est impératif de revenir à la ligne en laissant un alinéa entre chaque partie (donc, à chaque fois que l’on passe d’une colonne à l’autre).
  • Faire des phrases courtes et claires. Penser à utiliser des mots de liaisons (connecteurs (articulations) logiques / mots de liaison) VOIR le tableau à la fin.
  • Faire une conclusion qui énonce une réponse claire au sujet posé
  • Bien relire : orthographe et expression comptent aussi.

Les différents types de plan

Voici les quatre types de plans les plus fréquents mais on peut en proposer un autre (lorsque vous maîtrisez parfaitement l’exercice).

A / Le plan chronologique

Ce plan ne peut être utilisé qu’en histoire ; chaque partie correspond à une étape.

Exemples de sujets attendant ce type de plan :

« Quelles sont les grandes phases de la Première Guerre mondiale ? »

« Comment s’est déroulée la décolonisation de l’Asie ? »

B / Le plan suggéré par le sujet

Ce plan découle logiquement de la lecture du sujet : les différentes parties y sont mentionnées et séparées par des virgules ou des mots de liaison.

Exemples : « Quelles sont les causes et les conséquences de la guerre froide ? »

« Montrer que l’Union Européenne est une puissance mais limitée. »

C / Le plan thématique

Chaque partie traite un aspect du sujet (économie, société, politique…)

Exemple : « Quels sont les spécificités des territoires ultramarins ? » (éloignement géographique, statuts, climats…)

Ce plan peut être donné par la définition du mot clé. Par exemple, à chaque fois que l’on démontre qu’un état est totalitaire, on part de la définition de l’état totalitaire (état ou toute la vie politique, économique et sociale est contrôlée par la personne au pouvoir, refusant la diversité des idées et des comportements) en introduction et dans le développement, on cherche à savoir si dans chaque domaine (politique, économie, société) la définition est vérifiée.

D / Le plan « dialectique » (oui/non)

Le plan est intéressant mais peut être dangereux : il faut bien faire attention à ne pas dire le contraire dans les deux parties.

Exemple : « La France est-elle une grande puissance ? »

  1. Elle est puissante parce que…
  2. Elle est moins puissante que d’autres États parce que…

Conclusion : La France est une puissance intermédiaire qui possède des atouts lui permettant d’agir au niveau mondial mais elle ne peut pas….

Tableau des principaux mots de liaison

Les relations entre les différents points du raisonnement sont explicites par des connecteurs logiques (ou mots de liaison) : adverbes, conjonctions de coordination ou de subordination.

Relation logiqueConnecteurs (articulations) logiques / mots de liaison
Addition ou gradationet, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d’abord, ensuite, enfin, d’une part, d’autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d’ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…
Classerpuis, premièrement…, ensuite, d’une part … d’autre part, non seulement … mais encore, avant tout, d’abord…
Restriction ou oppositionmais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire, néanmoins, malgré, en dépit de, sauf, hormis, excepté, tandis que, pendant que, alors que, tant + adverbe + adjectif + que, tout que, loin que, bien que, quoique, sans que, si … que, quel que + verbe être + non…
Causecar, parce que, par, grâce à, en effet, en raison de, du fait que, dans la mesure où, à cause de, faute de, puisque, sous prétexte que, d’autant plus que, comme, étant donné que, vu que, non que…
Indiquer une conséquenceainsi, c’est pourquoi, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par conséquent, aussi, de manière à, de façon à, si bien que, de sorte que, tellement que, au point … que, de manière que, de façon que, tant … que, si … que, à tel point que, trop pour que, que, assez pour que…
Condition ou supposition ou hypothèsesi, peut-être, probablement, sans doute, éventuellement, à condition de, avec, en cas de, pour que, suivant que, selon (+ règle de « si »), à supposer que, à moins que, à condition que, en admettant que, pour peu que, au cas où, dans l’hypothèse où, quand bien même, quand même, pourvu que….
Comparaison ou équivalence ou parallèleou, de même, ainsi, également, à la façon de, à l’image de, contrairement à, conformément à, comme, de même que, ainsi que / aussi … que, autant … que, tel … que, plus … que, plutôt … que, moins … que…
Butpour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de crainte que, de peur que…
Indiquer une alternativeou, autrement, sinon, soit … soit, ou … ou…
Expliciterc’est-à-dire, en effet, en d’autres termes…
Illustrerpar exemple, c’est ainsi que, comme, c’est le cas de…
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d’une production écrite)au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l’analyse, au fond, pour conclure, en bref, en guise de conclusion…

Dans la forme, l’aspect de la copie

  • Le développement construit doit être ordonné et aéré.
  • On accepte plus facilement un manque de connaissances que d’organisation.
  • Il faut sauter une ligne entre l’introduction et le développement ainsi qu’entre le développement et la conclusion.
  • Attention à ne pas affirmer une réponse dès l’introduction. (Exemple : L’URSS est un état totalitaire parce que…). Là, le sujet doit être juste posé : il faut, dans le développement, prouver sa réponse laquelle ne sera donnée que dans la conclusion.
  • Réaliser des fiches de révision pour le Brevet
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